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La 10e classique des notaires

Caroline Lambert et Sylvain Hellivan

Ce jeudi 1er juin, le temps est au beau fixe, et tous les marins de la fameuse Classique des notaires ont le sourire en arborant le polo de la régate 2017.

Pas un nuage sur la baie de Quiberon, un petit vent léger mais suffisant qui rendra les parcours très techniques. Cela nous changera des années précédentes où la «brise » soufflait à près de 25 nœuds.

Nous naviguons toujours sur les Grands-surprise (dont la véritable surprise réside d’ailleurs dans l’état des voiles, parfois fatiguées).

Je navigue sur le bateau de l’un des organisateurs de la régate, quel honneur ! A bord, c’est une joyeuse ambiance, le rosé est bon. Nous pique-niquons avant de nous élancer pour le premier départ. Hélas, tout au long de ces parcours qui ne devaient pas être insurmontables, il semblerait que notre spi prenne un malin plaisir à ne pas vouloir monter, ou alors à s’entortiller sur lui-même, ou encore à emmêler sa drisse avec celle du foc. Cette voile jaune et légère est douée d’un pouvoir maléfique, et les 2 seuls véritables marins à bord (sur un équipage de 7, c’est trop peu , même si nous débordions de bonne volonté) ne réussissent pas à la dompter.

Bref, nous devons accepter le verdict. Jeudi, sur 4 manches nous sommes derniers avec une régularité presque inquiétante.

On se « refera » vendredi !

Nous partons donc pleins d’espoir pour une navigation vers Houat, et prenons un départ honorable, bord à bord avec les premiers. Tout va très bien jusqu’au moment où l’on doit hisser le spi. C’est pire que tout, nous perdons 10 minutes avant que ce maudit morceau de nylon veuille bien accepter de se gonfler. Par chance, un des bateaux n’a pas compris où est la bouée d’arrivée, grâce à cela nous sommes avant-derniers.

Le déjeuner sur la petite plage ensoleillée, aux couleurs quasi tropicales, réconcilie tout le monde. Nous repartons vers une arrivée que nous espérons triomphale à la Trinité. C’est un bord sans spi. Hélas, malgré les réglages continus et millimétrés des voiles et un barreur  ultra concentré, rien n’y fait et nous perdons notre avance mille après mille.

Il y a des jours où il faut accepter la fatalité. Devenir philosophe et sourire à l’annonce des résultats. DERNIERS !

Philippe Guivarc’h, Pierre-Yves Merour, Danièle Peron, Antoine Merour et Ladislas Gasztowtt

On fera mieux l’an prochain.

Merci vraiment à Pascal Ledan et Jean Dugor de nous organiser ces régates, toujours gaies, conviviales dans une ambiance bon-enfant mais néanmoins sportives et de bon niveau.

Caroline lambert

Maîtres Jean DUGOR, Pierre-Olivier ROGEON, Pierre BLEVIN, Jean Mériadec HENAFF, Philippe KERRAND et Danièle PERON

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