Comment avoir son nom gravé dans
le marbre de la Rotonde de Mars ?

18 juin 2015 : Petit-déjeuner au Louvre, organisé par le Fonds de dotation du Louvre et l’Annuaire Officiel du Notariat.

Ce matin, tôt, nous nous sommes retrouvés au Louvre, dans les appartements du Grand Écuyer de Napoléon III pour un petit-déjeuner de présentation du legs en faveur du Fonds de dotation du Louvre, suivi d’une visite de certaines œuvres du musée sur le thème « Histoires d’Écritures, la loi et les actes au cours des siècles ».

Certes les appartements du Grand Écuyer (fermés au public) ont de l’âge et les ors des stucs sont un peu ternes, mais majestueux et la vue sur la cour des écuries est splendide et totalement inconnue du public. C’est dommage, l’escalier carrossable en fer à cheval qui mène à la salle du manège mérite à lui seul le détour.

5 notaires, en sirotant leur café, ont écouté Philippe Gaboriau, directeur du Fonds de dotation du LOUVRE, en faire une brillante présentation.
Ce que l’on retient c’est évidemment les chiffres hallucinants décrivant le plus grand musée du monde : 500 000 œuvres au catalogue, dont seules 7% sont présentées dans les salles, 9,3 millions de visiteurs par an dont la moitié a moins de 30 ans, et 200 000 m² de planchers au total.
Mais comme partout, l’État, faute de moyens, se désengage progressivement et il faut trouver des fonds pour faire vivre cet univers culturel.
Les outils sont nombreux et le Fonds de dotation en est un, efficace et innovant.

On comprend alors l’urgence de sauver et conserver les témoins de l’histoire universelle. La conclusion revient au conférencier, «les destructeurs de Mossoul ne devaient pas savoir lire, sinon ils n’auraient jamais osé détruire ce patrimoine mondial».

Le mécène obtient l’éternité
L’application pratique en est la visite de quelques salles au fil du parcours thématique animé par un conférencier investi par son sujet. Et l’on comprend comment c’est, sans doute à partir du 3 500 ans av Jésus Christ, l’obligation de marquer la limite de propriété puis les frontières des états et enfin de transmettre les lois qui ont poussé l’humanité à inventer l’écriture, à commencer par les signes sommaires des rois de Lagash, en passant par le code d’HAMMOURABI et les magnifiques hommes-taureaux à 5 pattes de Khorsabad, portes des anciennes cités Irakiennes, dont des exemplaires similaires ont été détruits dernièrement au musée de Mossoul par Daesh.

Que vive le Louvre et la culture !!

Caroline Lambert
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